Genève en guerre !
L'Escalade. Une unique et seule nuit durant laquelle ces barbares de Savoyards ont tenté de conquérir la Terre Genevoise.
C'était il y a plus de quatre siècle et pourtant, c'est une des plus grandes festivités Genevoises ! Et que de festivités:
La course de l'Escalade a lieu deux week ends avant le 12 décembre. Sorte de mini-marathon autour de Genève. Et toute la ville s'entraîne pour cela. Pour les plus originaux, il y a aussi la course de la marmite, qui se court déguisée !
La fête de l'Escalade est l'occasion durant tout un week end (celui qui précède la nuit de l'Escalade) de faire vivre le centre Genevois au temps médiéval ! Chevaux, hallebardes, chevaliers, fanfares et... soupe ! Je suis tombé par hasard en plein dedans, au milieu d'une foule chantant en choeur un hymne à la gloire de Genève...
La journée de l'Escalade ou l'occasion pour les étudiants de défiler en déguisement dans la ville. Pour les plus sérieux, c'est quand même l'occasion de casser une marmite en chocolat remplie de bonbons et de se ré-ga-ler !
La nuit de l'Escalade enfin, où les enfants vont récolter de l'argent chez les habitants (pour financer l'achat de la marmite de l'année suivante, j'imagine).
Mais pourquoi une marmite ?! Merci Wikipedia pour l'explication :
Selon un blog Genevois, "le traité de St Julien [conséquent à la défaite savoyare] consolide la position de la ville [de Genève] en tant que Rome protestante et marque le début de son rayonnement international qui aboutira à la Genève de la SDN et de l'ONU.
Sacrés Genevois !
C'était il y a plus de quatre siècle et pourtant, c'est une des plus grandes festivités Genevoises ! Et que de festivités:
La course de l'Escalade a lieu deux week ends avant le 12 décembre. Sorte de mini-marathon autour de Genève. Et toute la ville s'entraîne pour cela. Pour les plus originaux, il y a aussi la course de la marmite, qui se court déguisée !
La fête de l'Escalade est l'occasion durant tout un week end (celui qui précède la nuit de l'Escalade) de faire vivre le centre Genevois au temps médiéval ! Chevaux, hallebardes, chevaliers, fanfares et... soupe ! Je suis tombé par hasard en plein dedans, au milieu d'une foule chantant en choeur un hymne à la gloire de Genève...
Cé qué l'aino, le Maitre de bataillé
Qui se moqué et se ri dé canaillé
A bin fai vi, pé on desande nai,
Qu'il étivé patron de Genevoié.
Qui se moqué et se ri dé canaillé
A bin fai vi, pé on desande nai,
Qu'il étivé patron de Genevoié.
La journée de l'Escalade ou l'occasion pour les étudiants de défiler en déguisement dans la ville. Pour les plus sérieux, c'est quand même l'occasion de casser une marmite en chocolat remplie de bonbons et de se ré-ga-ler !
La nuit de l'Escalade enfin, où les enfants vont récolter de l'argent chez les habitants (pour financer l'achat de la marmite de l'année suivante, j'imagine).
Mais pourquoi une marmite ?! Merci Wikipedia pour l'explication :
L'un des symboles fort de cette fête est la mère Royaume qui, selon la légende, verse par sa fenêtre, durant la bataille nocturne, une marmite de soupe chaude sur les soldats savoyards passant dans sa rue. De là vient la fameuse marmite en chocolat (remplie de bonbons, emballés aux couleurs genevoises et accompagnés de petits pétards, et de légumes en massepain) et la soupe de légumes dégustés à cette occasion. La marmite est traditionnellement brisée après la récitation de la phrase rituelle (« périssent les ennemis de la République par les mains jointes du benjamin et du doyen de l'assistance.
Selon un blog Genevois, "le traité de St Julien [conséquent à la défaite savoyare] consolide la position de la ville [de Genève] en tant que Rome protestante et marque le début de son rayonnement international qui aboutira à la Genève de la SDN et de l'ONU.
Sacrés Genevois !
2 commentaires:
Je confirme : les Genevois prennent la course de l'Escalade très au sérieux et s'entraînent depuis des semaines !!! Moi j'avais lu l'histoire de la madame qui lance de la soupe sur les ennemis, à la place du Molard je crois dans une chocolaterie. Super le folklore suisse !
Même un peu trop au sérieux: un ami à moi ne parlait que de ça!
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